Palazzo Serbelloni

Corso Venezia, 16. (Avril la carte)
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Description

Le duc Gabrio Serbelloni et son fils aîné, Giò Galeazzo, ont construit un grand palais afin de rehausser le prestige de l'une des familles aristocratiques milanaises les plus célèbres et les plus glorieuses. La construction a entraîné le renouvellement à grande échelle de toute la zone, connue sous le nom de Borgo di Porta Orientale, qui se composait alors principalement de jardins, vergers, fermes et monastères. Aujourd'hui, le Palazzo Serbelloni fait partie des bâtiments attrayants bordant le Corso Venezia. C'est l'un des plus beaux exemples d'architecture néo-classique milanaise. Il se distingue par le fin portique de la façade, achevé en 1793 par l'architecte tessinoise Simone Cantoni. Le bâtiment a été impliqué dans des événements importants au cours de deux siècles d'histoire italienne, européenne et internationale. Napoléon Bonaparte y vécut trois mois en grande pompe. La cabine principale est dédiée à sa mémoire sous le nom de «Sala Napoleonica». Parmi les autres invités illustres, on compte le chancelier autrichien Klemens von Metternich, Napoléon III, et le roi Vittorio Emanuele II Savoia, qui ont accueilli les foules enthousiastes dans la rue depuis le portique. Aujourd'hui, le bâtiment comprend de beaux intérieurs monumentaux, une belle cour et un jardin bien entretenu. La Fondazione Serbelloni l'utilise pour l'organisation d'événements prestigieux: manifestations artistiques et professionnelles, cérémonies de remise de prix, défilés de mode, expositions et présentations de livres. Le club de presse «Circolo della Stampa» a été témoin de la présence de Sofia Loren et de Vittorio De Sica le 22 décembre 1960 lors d'une réception pour la présentation du film «La Ciociara» (La femme de Ciociara). En 1969, Lucio Battisti était présent au dîner Circolo pour la remise du prix «Juke Box Sottovoce» à la 5ème édition du Festivalbar. Entre les colonnes du premier étage, il y a un bas-relief de Donato et Francesco Carabelli, avec des scènes célébrant la Ligue lombarde. Les raids aériens de 1943 ont détruit de larges pans de la construction néoclassique, notamment la célèbre bibliothèque de 75 000 livres et les fresques de Traballesi dans les salles d'apparat du premier étage.