Allée d'atterrissage

Vicolo Privato Lavandai, 2-6. (Avril la carte)
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Description

Au coeur de Milan, il y a de petites villes dans une ville; gemmes préservées du passé, parfois cachées, dont les endroits cachés ajoutent à leur attrait. Ce sont des fragments d'une existence ancienne qui, une fois retrouvés, révèlent des charmes inattendus qui enchantent les visiteurs. Avec une touche de nostalgie, le Vicolo dei Lavandai rappelle la ville de Milan à une époque plus romantique, le "bon vieux temps". Situé sur le Naviglio (canaux artificiels) près du Darsena di Porta Ticinese (chantiers navals), Une allée historique tient son nom d'une ancienne laverie qui existe encore aujourd'hui, un lieu où, jusque dans les années 50, de nombreuses femmes servaient le public milanais. Les rues étroites et la présence du canal ont permis de maintenir à distance La présence de Naviglio avec ses bars et ses magasins typiques, la variété de styles, d'époques et de bâtiments à des fins multiples contribuent à rendre cette partie de la ville particulièrement charmante. , le restaurant de l’ancien magasin d’alimentation qui vendait des savons et de l’agent de blanchiment aux ouvriers de la blanchisserie est devenu le Ristorante El Brellin qui, avec ses cheminées et ses plafonds lambrissés en bois, a su cation.
Le linge peut être considéré comme un type de monument qui témoigne du dur labeur des blanchisseuses. Curieusement, la ruelle porte le nom du blanchisseur masculin et non féminin car au 19ème siècle, c’était toujours les hommes qui travaillaient dans le service de lavage, s’organisant pour former une main-d’œuvre authentique.
En effet, la confrérie du Lavandai di Milano remonte à 1700. Saint Antoine de Padoue est leur saint patron et un autel lui est dédié dans l'église Santa Maria delle Grazie al Naviglio, à environ 100 mètres de la Vicolo dei Lavandai, sur le Alzaia Naviglio Grande. Au numéro 6 de Vicolo dei Lavandai, on peut encore trouver la centrifugeuse à partir du début de 1900, alors que les machines à laver n'existaient pas encore. Le ruisseau («el fossett» en dialecte milanais) est alimenté par le Naviglio Grande. Il était une fois les laveuses, avec leurs seaux, leurs pinceaux, leur savon et leur plage s'agenouiller sur les brellins de bois qui frottaient leurs vêtements sur les chandeliers en pierre que l’on peut encore voir dans la ruelle. Le détergent utilisé par les laveurs était appelé palton, une pâte semi-dense à base de cendres, de flocons de savon et de bicarbonate de soude. L'atmosphère unique du lieu a inspiré de nombreux écrivains et historiens du vecchia Milano, y compris des poètes qui ont dédié leurs vers à ce coin de la ville. Le plus mémorable est le «Vicol di Lavandee» de Luigi Cazzetta, lauréat du prix Carlo Porta. Les jardins publics de Piazzale Gorini sont également dédiés à Cazzetta, célèbre poète milanais.